Est-ce le rouge enfer des ruffes du Salagou qui instille à ce karma, cette sauvagerie héritée des temps anciens du rock'n roll où l'électricité parcourut pour la première fois des instruments que l'on attribuait au diable en personne.
Car si le trio n'est actif que depuis 2005, la poudre qu'il fait parler rappelle plus une vieille pétoire des marais de Louisiane un soir de tempête plutôt qu'un AK47 interchangeable, autant dire sans âme… et sans karma !
La fièvre de rendre hommage en jouant vrai, dans la plus pure tradition rock'n roll originelle, celle qui jouait au lieu de parler, celle qui faisait fumer des vieux amplis, des cordes et des peaux au son unique, loin du plastique qui gangrène la scène rock actuelle.
«Qui a le bon son ?» chantaient en leur temps Spicy Box. Sûrement ceux qui ont décidé de rester eux-mêmes, de faire fi des modes et de privilégier feeling et énergie.
Les fantômes destroy de Johnny Cash, Hasil Adkins et Gene Vincent tournoient au-dessus, un étrange sourire aux lèvres.
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